top of page

Trouvez votre réponse...

  • La magie est-elle une réalité ?
    Non du point de vue du scientifique, oui du point de vue du sorcier, peut-être du point de vue de la majorité des personnes. En vérité c’est une question insoluble. « Réalité » vient du latin médiéval realitas, emprunté de realis, dérivé de res, « chose, bien que l’on possède ». La magie est donc une chose qui appartient à quelqu’un qui se l’est approprié. Pour faire de la magie une réalité, le praticien doit donc la faire sienne. Pour cela il n’a pas d’autre moyen que d’y croire et de la pratiquer. La magie est donc une réalité pour celui qui y croit. Mais celui qui n’y croit pas ne pourra pas prouver qu’elle n’existe pas. C’est là tout le paradoxe de la réalité, de ce qui l’est et de ce qui ne l’est pas.
  • La magie est-elle blanche ou noire ?
    La magie n’a pas de couleur. Elle n’est ni blanche, ni noire, ni verte, ni rouge. La magie est l’expression d’une volonté, d’une intention. C’est donc celui qui l’émet qui est coloré par la teinte de son objectif. C’est le mage ou le sorcier qui est noir ou blanc selon son but, pas selon ses moyens. Conjurer un démon serait de la magie noire dans l’imagerie populaire. Mais si ce démon est envoyé pour sauver la vie d’une enfant malade, serait-ce la magie noire tout de même ? Invoquer un saint de l’Église serait de la magie blanche. Mais s’il l’est pour empêcher la construction d’un immeuble social en face de chez vous ? La magie serait vue blanche de votre côté mais noire pour toutes les familles qui ne bénéficieront pas de leurs logements.
  • Est-il possible d’effacer un sort si je pense m’être trompé ?
    Il y a toujours un moyen de revenir en arrière tant que le but du sort n’est pas exaucé. La magie modifie la trajectoire naturelle du destin. Pour cela elle se sert d’outils puisés dans l’imagerie personnelle de celui qui a lancé le sort. Cette imagerie est mise en mouvement par le matériel manié par ses sens. Celui qui a créé le sort peut donc l’annuler en faisant appel à la même imagerie.
  • Quelle différence entre magie et intention ?
    « Intention » vient de entenciun, terme issu du latin intentio, « tension, action de tendre ». Avoir une intention c’est donc créer une tension, emmagasiner une forme d’énergie en faisant un effort. La magie utilise cette tension créée par l’intention mais afin de la relâcher brutalement en la canalisant dans un but précis. C’est tout le but de la cérémonie qui entoure le travail fait via l’intention.
  • Comment savoir si je suis victime de magie ?
    C’est objectivement impossible car la magie n’a de réalité que pour celui qui se l’est appropriée. Autrement dit, si vous faites un test pour vérifier, vous avez déjà admis pour vrai le fait que la magie vous a touché. Donc si vous vous posez la question c’est déjà trop tard. 95 % des personnes pensant être victime de magie ne le sont pas mais sortent positifs à des tests anti-magie. C’est pour cela qu’en cas de doute une purification s’impose, sans pour autant tomber dans la paranoïa et faire la fortune des profiteurs qui vous exorcisent moyennant des sommes folles. Je milite pour l’apprentissage de l’auto-désenvoûtement et des habitudes de saine purification comme une hygiène de vie.
  • Comment annuler une magie pratiquée sur moi ?
    Il existe de nombreuses méthodes pour pratiquer un désenvoûtement. Mon astuce n° 1 : la plus chère est rarement la plus efficace. Mon astuce n° 2 : Une chose après l’autre. En cas de doute sur un envoûtement il est courant de paniquer et de toquer à toutes les portes. Mais pratiquez ou faites pratiquer un désenvoûtement après l’autre[1]. [1] Je vous renvoi à mon Carnet du sorcier sur les désenvoûtements, éditions Exergue.
  • Est-ce que je risque un choc en retour ?
    Je me fais rarement des amis en affirmant cela mais le choc (ou le triple choc) en retour n’existe pas. C’est terrible et dramatique mais celui qui vous veut du mal ne risque rien parce que tout ce qui existe pour lui est sa volonté de nuire. Par contre, celui qui craint le choc en retour ou que sa conscience travaille va s’attirer des problèmes. Mais cela n’a rien à voir avec son sort. La magie se moque complètement de la morale mais elle attire au praticien ce qu’il demande. S’il souhaite du mal à quelqu’un, il attirera des énergies sombres et de basses vibrations. En baignant dans ce cloaque il s’expose plus qu’un autre à être contaminé par ces mauvaises énergies. Celles-ci profiteront de la moindre faille pour entrer et ceux qui ont peur ou culpabilisent sont les plus vulnérables.
  • Faut-il une baguette magique ?
    La baguette magique est le symbole expressif de la volonté et l’affirmation de la puissance du mage face aux énergies qu’il manie. Il a donc besoin de ce symbole pour pratiquer avec force et en sécurité. Mais le matériel extériorise ce qui se passe à l’intérieur. En saisissant sa baguette, celle-ci doit éveiller l’image, l’archétype divin, de la volonté dans l’espace intérieur du mage. Si le mage a travaillé cette image en lui, la baguette devient un accessoire de théâtre et n’importe quel objet fera l’affaire. Comme le disait Aleister Crowley, le véritable mage est celui qui peut se servir de son stylo en guise de baguette.
  • Puis-je pratiquer pour quelqu’un d’autre ? Doit-il être au courant et d’accord ?
    L’enfer est pavé de bonnes intentions. Pratiquer la magie pour un autre sans son consentement serait de la magie noire si celle-ci avait une couleur. Vous privez l’autre de son libre arbitre en lui imposant votre volonté et votre vision de la vie. Pour l’exprimer par une image, vous seriez la mère tyrannique forçant son enfant à exécuter la volonté maternelle. Mais si c’est pour aider l’autre ? L’humain n’a qu’une vision limitée du destin et de ce qui est prévu. Par exemple, une mère veut aider son fils à trouver une amoureuse ? Elle fait un rituel en ce sens mais le fils est gay et à cause d’un sort mal adapté il ne rencontrera pas l’homme qui lui est destiné. C’est caricatural mais tellement expressif. Aidez ceux qui le demandent, ce sera déjà énorme !
  • Faut-il jeûner, ne pas boire d’alcool ni pratiquer d’activité sexuelle avant de faire une cérémonie ?
    La notion véhiculée par les idées reçues de ce genre est celle de la pureté. Faut-il être pur avant de pratiquer la magie ? Mais dans ce cas il faut définir ce qu’est la pureté et pour cela chaque culture a développé son échelle de valeur. Je ne me permettrai pas de juger de ces échelles mais je fuis généralement tous les systèmes magiques radicaux. Beaucoup appartiennent à des temps anciens sans avoir su évoluer avec la société. Ce sont ces mêmes personnes qui interdisent aux femmes de faire la mayonnaise durant leurs règles. La réponse dépend de la vision de la magie. Celle-ci est-elle un remède ou une récompense ? Autrement dit, la magie nous purifie-t-elle et dans ce cas elle est le remède et il n’est pas nécessaire d’être pur ? Ou au contraire est-elle la récompense et dans ce cas le parcours de purification est une forme d’épreuve initiatique avant de se présenter devant les dieux ? Personnellement je pense que la vérité se situe quelque part entre les deux. J’aime la vision des romains de l’Antiquité où pureté et piété sont intimement liées : « La piété est l’ensemble des règles plus ou moins tacites qui codifient les relations entre personnes ou avec les dieux. C’est-à-dire les règles de comportement et d’obligations réciproques. Cicéron définit la piété comme la justice à l’égard des dieux[1]. Sa définition implique une obligation envers les dieux mais également les obligations des dieux envers les hommes. La piété des Romains comprend également l’importance de la notion de pureté. Il faut être pur de corps pour être considéré comme pieux. Cette notion est importante car elle n’a rien à voir avec un jugement moral ou éthique. Cette pureté du corps s’applique également aux lieux. […] Cet état n’est pas permanent et le temps remet les choses en place en retirant progressivement l’impureté si celle-ci n’est pas alimentée. Cet état de pureté se perd également lorsque la personne ne s’adonne pas aux rites auxquels elle est liée par sa situation sociale ou familiale. Elle offense ainsi les dieux volontairement ou involontairement[2]. » Pour pratiquer la magie il fallait être un citoyen intégré dans la société. Cette notion se retrouve aussi au Moyen-Âge malgré la croyance populaire de rejet des sorcières par l’Église à cause de leurs pratiques impies. L’Église se moquait des pratiques des sorcières qu’elle considérait comme des excentriques ou des guérisseuses du moment qu’elles suivaient à peu près les règles sociales. Évidemment ça s’est bien gâté ensuite mais uniquement à partir de la fin du Moyen-Âge et surtout durant la Renaissance. La pureté nécessaire à la pratique magique est donc liée à la propreté du corps et celle-ci se résout par des rites d’eau… faire sa toilette. Mais elle est aussi liée à des valeurs sociales concernant la pratique avec des divinités positives. Les Romains parlaient de « divinités intérieures » car elles étaient intégrées à la société. Il n’est donc pas nécessaire de pratiquer l’abstinence ou le jeun avant un rituel. Être propre de corps est suffisant. Mais par expérience, la pratique de la magie consomme de l’énergie personnelle donc il faut être en forme pour encaisser cette déperdition temporaire. Ce n’est pas une règle absolue mais lorsque je ne suis pas au top de ma forme physique j’évite de pratiquer. Concernant l’alcool, il n’a aucune forme d’impureté en soi. Il faut avoir l’esprit clair pour pratiquer la magie et dans ce sens l’abus d’alcool est déconseillé. Par contre, l’alcool, dans une proportion raisonnable, libère l’esprit, l’imagination et lève des inhibitions dont la peur. Cette dernière est bloquante en magie, donc l’alcool bien dosé est même une bonne chose pour la pratique magique. [1] Cicéron (106 av. J.-C. — 43 av. J. C.), De la nature des dieux 1, 116. [2] NEU Marc, La magie de Fortuna – Maîtresse de la destinée, Editions Spiritualité Occidentale, 2021.
  • Dois-je suivre les signes lorsque je les reçois ?
    Sur ce point je dis « oui » mais si seulement c’était aussi simple. Un signe est un message envoyé directement par les dieux pour faire part de leur volonté. Pour capter ce signe il faut être en état de le recevoir donc être calé sur leurs vibrations. Sans ce calage, le signe ne sera pas reconnu comme tel et surtout son interprétation sera troquée par le filtre du mental. Imaginez Jean ayant un message à transmettre à Jacques. Jean va à sa rencontre mais ne parle que le langage des signes. Il expliquera son message par une gestuelle bien codifiée dans son esprit. Mais Jacques n’a pas appris ce code et ne verra qu’une personne gesticulant dans tous les sens. Jean voyant que l’autre ne comprend rien va insister un moment puis laisser tomber. Le signe c’est exactement la même chose. Vous êtes Jacques et les dieux, les anges, les guides, etc. sont incarnés par Jean. Lorsque vous serez connectés avec Jean, vous parlerez le même langage, vous serez sur le même plan de vibrations. Cette connexion est l’essence de la magie, l’éveil intérieur de votre forme divine. Alors vous percevrez le signe et saurez ce qu’il signifie. Par contre, si vous faites la vaisselle et que la cuillère tombe cela ne signifie pas que les dieux vont vous envoyer de la visite. L’hypothèse du geste maladroit est plus plausible. De la même manière, l’interprétation d’un signe après l’expérience transcendante de sa reconnaissance n’est plus possible. L’instant magique est terminé, la connexion est rompue. Le reste sera du domaine du mental et pas du spirituel.
  • Combien de temps un sort est-il actif ?
    Un sort est une construction magique lancée vers sa destinée. Je le compare souvent au lapin mécanique d’une célèbre marque de piles. Dans leur publicité, un lapin va loin et longtemps alors que l’autre se fige après quelques instants. La différence entre les deux se fait au niveau de la qualité de la pile. Le sort c’est pareil. - Il ira loin si sa mécanique (le rituel) est bien construite, dans ce cas le lapin est bien fabriqué et peut donc bouger conformément à votre but. - Il avancera vers sa destinée si vous l’avez mis sur la bonne trajectoire avec un témoin, un billet d’intention, un votum, un sigil, etc. - Il avancera plus ou moins longtemps selon la nature de la pile. En magie cette pile est la quantité d’énergie que vous avez insufflée au sort. Cette énergie peut provenir du sorcier exclusivement (visualisation, prières, etc.) ou en branchant le sort sur un égrégore (réservoir d’énergie) puissant qui va l’alimenter. En demandant à une divinité ou à un esprit d’intervenir dans votre sort vous allez connecter les deux et le sort sera alimenté par la divinité. Si le sort n’a pas été créé avec une date limite de validité, il peut perdurer dans le temps et se transmettre de génération en génération tant qu’il reste connecté à cet égrégore. Mais dans la pratique, si le lien n’est pas entretenu par le sorcier, il finit par s’amenuiser. Le sort, bien que toujours connecté à l’égrégore, finira par ne plus avoir la force suffisante pour produire un effet.
  • Existe t-il quelque part dans un livre ou autre un recueil de prières concernant les 7 planètes afin de pouvoir la réciter durant la conception des condensateurs, encres etc. en lien avec la planète en question?
    Il y a trois séries d'invocations qui peuvent être utilisées pour les charges planétaires : 1. Les invocations longues du Picatrix. Elles sont dans mon livre "rituels et secrets de magie moderne", éditions Le lotus et l'éléphant, pages 156 et 157. Elles sont connotées magie chrétienne. 2. Les invocations courtes du Picatrix, dans le livre de Michel Jaccard "Magie céleste des Anciens", éditions Spiritualité occidentale, pages 91 et 92. 3. Les Hymnes Orphiques idéales pour la magie païenne, dans le même livre de Michel Jaccard, pages 92 à 94.
  • Que peut-on faire des cristaux utilisés dans la création d'une huile magique ?
    Personnellement je les laisse dans le mélange jusqu'à ce que la dernière goutte soit utilisée. Puis je les réutilise pour l'huile suivante.
  • Vos recettes d’huiles planétaires (ex : huile du soleil) sont construites sur quelle base ?
    La méthode pour faire les huiles est page 134-136 du livre « rituels et secrets de magie moderne » chacun peut faire son mélange selon les plantes mentionnées pages 52-56.
  • La phrase de demande pour un sigil doit elle forcément être courte ?
    Si elle est longue c’est que soit la demande est trop précise, soit c’est trop le bazar dans la tête et il faut d’abord faire le ménage.
  • Peut-on apprendre et pratiquer la magie avec vos livres seulement ou bien est-il nécessaire de suivre également vos formations ?
    J’espère que c’est possible avec les livres sinon c’est que j’ai raté ma mission d’écriture 😂. Effectivement une formation c’est pour aller plus loin ou plus vite mais c’est tout à fait possible avec les livres.
  • En numérologie, lorsque l'on a plusieurs prénoms faut t-il calculer sur tous les prénoms ou uniquement sur le premier ?
    Il faut prendre en compte le prénom officiel, c’est-à-dire le prénom qui figure sur l’acte de naissance. Si celui-ci indique « Marie-Chantal » mais que depuis toute petite les autres vous appellent « Chantal », il faudra tout de même utiliser « Marie-Chantal ». Cependant, vous pourrez traiter « Chantal » comme un pseudonyme. S'il y a plusieurs prénoms (c'est généralement le cas) je ne prends que le premier. Certains font autrement mais je ne peux pas parler en leur nom.
  • Concernant le travail avec les esprits, si une personne a une dévotion et lui demande protection mais qu'une autre personne se sert du même esprit pour "attaquer" la première personne comment cela se passe t-il ?
    Nous voyons toujours les choses avec nos yeux d'humains et notre pensée limitée en matière de conceptualisation. En théorie, dans ce cas l'envoutement ne devrait pas fonctionner. Dans les faits ça fonctionne quand même. Pourquoi ? Parce que les administrateurs ne font pas tous leur travail avec la même efficacité. Je m'explique. Lorsque vous faites une dévotion à un saint, ce n'est pas le saint qui répond. Il serait présomptueux pour un humain de penser cela. Celui qui répond est un esprit-relais, un intermédiaire entre l'entité toute-puissante et l'humain humble et riquiqui que nous sommes. C'est là que se joue la finale, entre les deux esprits-relais des deux dévots. Celui qui sera le plus efficace transmettra son message en haut de la pile des affaires à traiter sur le bureau du saint.
  • Pour pouvoir bénir un objet il faut être qualifié (par un baptême). Dans le cas où la personne n'est pas "qualifiée" est ce que l'objet est tout de même consacré ?
    En théorie ça ne marche pas, la personne n'ayant pas la clé pour accéder à l'égrégore pour en tirer l'énergie nécessaire à la bénédiction. Dans la pratique on a put constater que cela marchait tout de même. Pourquoi ? Je pense que c'est parce que tout ce qui est "divin" ou "spirituel" vu par nos yeux ne sont que des interfaces de liaison entre le monde divin et le nôtre. C'est pour cela qu'un bouddhiste peut consacrer un pentacle de l'abbé Julio s'il a la foi en ce qu'il fait. Certes, ce sera moins facile car les paroles des prières ne lui parleront pas directement, il devra faire une sorte de "conversion" dans son esprit pour les comprendre à travers les yeux de sa croyances. Mais ça fonctionne. L'introduction à un égrégore par le baptême ou une initiation c'est l'entrée par piston. L'autre porte est celle de la croyance personnelle et du travail.
  • Etant donné que l'eau bénite peut bénir tout ce qu'elle touche, une médaille peut être bénie simplement en l'aspergeant d'eau bénite (idem pour l'huile, en appliquant quelques gouttes d'eau bénite dedans sera t-elle bénie) ?
    Effectivement, si l'eau est réellement bénite, elle propage sa qualité spirituelle par contact. Je l'ai vu souvent avec des praticiens qui remplissent leur bouteille d'eau bénite presque vide avec de l'eau normale. Mais j'émets une réserve. Dans la bénédiction il y a aussi une histoire de quantité et de qualité. C'est-à-dire de puissance et de but. Une fois bénite, l'eau agit conformément à sa programmation. La bénédiction lui confère une charge, un but. Mais ce but peut être accompagné d'une grande puissance ou au contraire d'une capacité de réalisation faible. Cette variation de puissance c'est ce qui se passe durant l'opération de bénédiction qui le fait. La bénédiction par contact avec de l'eau bénite est moins puissante que celle par contact avec la relique d'un saint par exemple. Donc en résumé toutes les bénédictions ne se valent pas...
  • Pour la création d'un dérivateur, existe t-il un moyen de dériver les charges vers quelque chose de non vivant ?
    Oui, c'est faisable vers tous les objets capables de canaliser une charge. Donc vers des cristaux, des condensateurs fluidiques, des plantes (bon c'est vivant aussi) etc. Via un miroir noir c'est aussi possible de faire la dérivation directement dans le néant. Il est aussi possible de faire la dérivation vers un objets puissant et de brancher (physiquement) celui-ci à la terre pour que celle-ci absorbe le surplus.
  • Est ce que le fait d'avoir une dévotion et de travailler en magie avec des divinités de différentes cultures ne pose pas souci à d'autres ?
    C'est une question moderne. Autrefois il n'était pas courant d'avoir accès à différentes cultures donc la question ne se posait pas. La réponse est mi-figue, mi-raisin. Cela dépend du praticien... certains vont se voir en magie comme des mouches devant un géant en parlant des saints, des esprits et des divinités. D'autres se verront d'égal à égal (l'homme a été fait à l'image et à la ressemblance de dieu). Les mouches devront pratiquer avec ce que leur imposent les esprits et certains sont exigeants. Ils diront généralement qu'ils doivent respect et obéissance aux esprits. Cela revient à dire que eux-mêmes ne sont pas digne de respect et donc qu'ils ne sont rien d'autre que des mouches. Les autres vont co-créer avec les dieux. C'est donc une relation de colocataires qui va s'établir. Je suis plutôt dans l'esprit du praticien de la Rome antique. Donc dans la relation de colocataires. De plus je suis areligieux. Je n'ai pas de religion et je ne me plie à aucun dogme établit. Pour cela j'utilise les méthodes" d'une religion comme des outils, pas comme l'expression d'une foi.
  • Pourquoi, en numérologie, on ne prend pas en compte l'heure de naissance ?
    La numérologie se base sur l'énergie des nombres. Il y a une grande différence entre le nombre 1 et le nombre 2. Ce qui fait qu'il y aura une grande différence entre être né à 11h11 et 11h12. Dans ce cas quelle heure prendre ? L'officielle de l'acte de naissance ? La réelle notée par le parent ? Mais la montre ayant servi au relevé de l'heure était-elle à l'heure ? Si j'ai fait calculer mon heure de naissance astrologiquement, faut que je prenne la nouvelle ou l'officielle pour la numérologie ? Etc. Ce sont toutes ces questions auxquelles il faut répondre pour pouvoir utiliser l'heure en numérologie. Cette discipline étant récente, je ne pense pas que cette étude statistique ait été faite. Pour cela je ne l'utilise qu'en divination numérologique. Je pose une question et observe l'heure pour additionner les nombres. Mais pour un thème de naissance je n'ai pas assez de recul pour le faire avec assurance.
  • Que doit on faire de nos offrandes?
    Tout dépend de la perception et des croyances de l'opérateur. Certains vont dire qu'il faut rendre les offrandes à la nature. Mais ça attire les souris si c'est près de chez soi. D'autres qu'il faut les enterrer. Pas facile pour les citadins. Certains les mettent à la poubelle. Mais d'autres vont dire "mais alors symboliquement tu mets tout ton travail à la poubelle !". Pour cela je partage la même opinion que Lady Rhea. Les offrandes servent aux esprits tant qu'elles sont sur l'autel. Ils se servent et les vident de leur substance spirituelle. Ce qui reste n'est plus que des fleurs flétries et des biscuits rassis. Donc je mets tout cela à la poubelle sauf si ce sont des offrandes aux esprits des carrefours.
  • Dans tes carnets (partie autel) tu as fait un plan avec les 4 éléments, pourquoi le sud (bougie rouge) est à droite de la page et pas au bas ?
    Parce que je commence le rituel orienté vers l'est, là où se lève le Soleil donc la lumière, la direction d'où surgit le dieu vainqueur des ténèbres. Dans d'autres croyances le rituel se fait orienté au Nord, vers l'élément Terre. Donc la place du feu sera quand même au sud mais sur un dessin ça dépendra d'où on se place, ce n'est qu'une représentation.
  • J’utilise une prière de demande et d’intention à moi comme protection … Le cercle noir est il une plus grande sécurité ?
    Une prière est une parole qui doit faire ce qu'elle dit. Donc elle doit interpeller quelque chose de supérieur à soi pour s'y connecter et bénéficier de sa protection sacerdotale. Donc "appeler" son ange ou je ne sais qui de non identifié ne sert à rien. Cela revient à composer un numéro de téléphone au hasard en espérant que l'interlocuteur ait la réponse à votre question. Le cercle est une protection efficace si vous arrivez à concevoir que ce cercle vous isole et que vous êtes maître de l'espace sacré que vous venez de créer. Normalement on ne sort du cercle que quand les problèmes sont tous écartés.
  • Votre pratique de la divination est intellectuelle ou plutôt intuitive ?
    Les deux sont nécessaires. Ne faire appel qu'à l'intuition peut faire aller dans tous les sens. Ne faire appel qu'à l'intellect est trop limitant. Pour cela je préfère travailler dans un cadre fixe (le tirage) et libérer l'intuition dans ce cadre pour qu'elle cible l'information pertinente.
  • Si j'ai de l'asthme et que je ne peux pas utiliser d'encens dans l'est. Que puis-je mettre ?
    A l’est c’est le représentant de l’élément Air qui est symbolisé. Donc encas d'inconfort avec l'encens, le remplacer par une rose rouge ou une cloche, un gong ou encore un carillon que l'on fera tinter lors de l'ouverture du rituel en parlant des Sylphes.
  • Existe-t-il des incantations/formules pour faire tomber quelqu’un amoureux ?
    Je ne suis pas sûr de vouloir d'une relation avec quelqu'un que j'aurai forcé à m'aimer... Mais l'abbé Julio utilisait le Kyrie Clementissime (une prière sur parchemin) pour trouver l'amour. Je l'ai employé à plusieurs reprises avec succès. (voir le livre Abbé Julio : Le guide complet des pentacles & prières)
bottom of page